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Moodle@USherbrooke.ca

La migration vers le nouvel environnement numérique d'apprentissage va bon train

Geneviève Nault
Geneviève Nault

22 janvier 2009

Jean-Sébastien Dubé, service de soutien à la formation

Depuis l'ouverture du serveur Moodle, le 1er mai 2008, près de 600 cours Moodle ont été créés par 350 enseignantes et enseignants. Les quelque 7000 utilisateurs actifs peuvent y consulter des documents, discuter via les forums ou le clavardage, y déposer des devoirs et même accéder à leurs notes.

Environ 200 membres du personnel ont été formés grâce aux ateliers offerts par le Service de soutien à la formation à l'été et à l'automne 2008. Peu à peu, Moodle s'intègre aux outils des enseignants de l'Université de Sherbrooke.

Je migre, tu migres...

Nathalie Vézina, professeure à la Faculté de droit, a commencé à se servir de la plateforme cet hiver : «Dans mes cours, j'utilise essentiellement Moodle pour rendre des documents disponibles aux étudiants : présentations PowerPoint, documents en format Word ou PDF. Pour moi, Moodle est un outil de communication. C'est utile parce que ça évite d'avoir à envoyer des courriels volumineux aux étudiants, et ceux-ci peuvent consulter le site à leur convenance.»

Basés au Campus de Longueuil, les programmes de réadaptation de la Faculté de médecine et des sciences de la santé sont aussi en processus de migration de leurs divers cours vers Moodle. Josée Labelle, adjointe à la direction, explique : «Nous utilisons surtout la plateforme pour notre programme de maîtrise, dont trois des sept cours fonctionnent sur Moodle. Deux se donnent entièrement en ligne et un cours de synthèse comprend une partie collaborative où l'on utilise des forums, ce qui permet un encadrement pendant que chaque étudiant avance son projet de son côté.»

Alors qu'une douzaine de cours offerts entièrement en ligne par le réseau PERFORMA sont maintenant basés sur la plateforme Moodle, Geneviève Nault, professeure au Département de pédagogie de la Faculté d'éducation, a personnellement donné trois de ces cours à des enseignants au collégial et s'en sert dans un séminaire de recherche qu'elle donne cet hiver. Enseignant à distance, elle fait un usage important des fonctionnalités de Moodle : «J'ai surtout utilisé les forums de discussion. Sur les pages d'information, je dépose des séquences audio d'explications et des séquences vidéo où je commente des présentations PowerPoint.»

La vie après WebCT…

Quand on lui demande comment la nouvelle plateforme institutionnelle se compare à WebCT, Nathalie Vézina explique : «J'aime bien le fait que l'ensemble des contenus puisse être visible au premier coup d'œil, sans avoir à entrer à l'intérieur de chacun des dossiers pour atteindre les fichiers. Il y a moins de clics à effectuer pour arriver aux contenus. Ceci force évidemment à repenser un peu l'organisation du matériel.»

C'est aussi l'avis de la professeure Nault : «L'interface est plus intégrée. Par exemple, un hyperlien vers un forum peut se retrouver à la même page que les consignes pour l'utiliser. Dans WebCT, il fallait rebrousser chemin et se rendre à l'accueil pour choisir le bon outil. J'ai donc moins besoin de répondre à des questions du type «où dois-je aller pour faire cela?».

Pour Geneviève Nault, le principal avantage de Moodle se situe pourtant en amont. «C'est plus facile d'utilisation pour l'enseignant qui y créé un cours. On n'a qu'à s'authentifier sur le Web, puis à intégrer des textes, à les éditer et à insérer des images, comme on le ferait dans Word. WebCT nécessitait un poste équipé d'un logiciel d'édition HTML, puis de téléverser son contenu sur le serveur. La grande force de Moodle, c'est la personnalisation des menus, la façon dont on dispose le matériel sur une page.»

Josée Labelle abonde dans le même sens : «C'est plus convivial, ce qui facilite le développement de cours : il est aisé d'y intégrer des modules et du contenu.» Elle considère que Moodle offre d'ailleurs plus de latitude que WebCT au niveau de la gestion des forums, puisqu'on peut créer divers sous-groupes d'étudiants ayant chacun leur forum propre, ce qui facilite le travail en équipe.

La professeure Vézina apprécie la souplesse de l'outil : «J'aime également le fait de pouvoir voir la version des étudiants sans avoir à changer de compte, avec un seul clic qui permet de changer de rôle.» Josée Labelle renchérit : «Un avantage certain pour les administrateurs de cours est que le logiciel fournit des rapports d'activité détaillés qui permettent de suivre la progression de l'étudiant et de se préparer à répondre à ses questions.»

Bientôt sur vos écrans...

Les membres de l'équipe de soutien technopédagogique du Service de soutien à la formation rappellent que le serveur WebCT ferme définitivement en mai 2009 et qu'il ne sera alors plus possible d'accéder aux cours conçus dans ce système. Ils invitent donc les enseignants qui ne l'auraient pas encore fait à demander la migration de leurs contenus vers Moodle avant le 15 mars. À cette fin, un outil de migration automatisé a été conçu par le personnel du Service des technologies de l'information.

«J'ai été ravie du service que m'a offert le SSF en transférant mes fichiers de WebCT à Moodle», mentionne Nathalie Vézina. Ceci m'a fait gagner du temps, non seulement pour migrer les fichiers eux-mêmes, mais également pour établir une structure de départ comparable à celle du site que j'avais monté sur WebCT.»

Des ateliers de formation seront encore offerts ce semestre, tant au Campus de Longueuil qu'au Campus principal.

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